jueves, diciembre 09, 2010

Prix Jean-Carrière - Enrique Vila-Matas - DUBLINESCA

El pasado martes en Nimes, el jurado del Prix Jean Carrière decidió otorgar el premio a Enrique Vila-Matas por su novela DUBLINESCA.

Tomado de aquí.

...

Il est né à Barcelone et, par son parcours et son œuvre, fait partie, depuis de nombreuses années, des auteurs les plus étonnants de la littérature contemporaine. Depuis hier, Enrique Vila-Matas, pour son roman Dublinesca, est lauréat du prix Jean-Carrière, deuxième du nom, d'une valeur de 10 000 , attribué par l'association des Amis de Jean Carrière et le conseil général du Gard.
Présidé par Serge Velay, entouré de Madeleine Attal-Charvet, Ysabelle Lacamp, Bernard Delhoume, Olivier Gaillard, Jacques Hébrard et François-Bernard Michel, rejoints cette année par Alain Montcouquiol (vainqueur en 2009) et Franck Caputo, directeur du Livre et de la lecture au conseil général, le jury, au restaurant Toms', rue Auguste, a désigné l'écrivain barcelonais, dont l'ouvrage a été traduit en français par André Gabastou. Il a obtenu sept voix sur neuf, Henri Bauchau, pour Déluge, et Abdelkader Djemaï, avec Zorah sur la terrasse, récoltant chacun une voix.
Né au printemps 1948, Enrique Vila-Matas, dont de nombreux ouvrages ont déjà été traduits dans une trentaine de langues, a débuté sa carrière littéraire dans le journalisme. Une période qui le vit, d'une manière assez inattendue, inventer une foule d'interviews avec des personnalités célèbres du monde de l'art. Par la suite, c'est à Paris (où il fut locataire de Marguerite Duras !) qu'il poursuivit son activité à travers romans et entretiens.
C'est avec la phrase : « Il appartient à la lignée de plus en plus clairsemée des éditeurs cultivés, littéraires » que s'ouvre Dublinesca. Un roman assez volumineux (cent quarante pages) qui évoque la vie et les préoccupations de Samuel Riba, éditeur 'à l'ancienne' qui voit l'ascension des nouveaux procédés de communication et des médias sonner le glas de son travail. En faillite et pour tenter d'échapper à la lourde déprime menaçante, il envisage un voyage à Dublin (d'où le titre de l'œuvre), pour assister aux « funérailles de l'imprimerie ». Par ce déplacement en Irlande, accompagné de quelques-uns de ses amis en littérature, venus, eux aussi, participer à « l'enterrement de l'ère Gutenberg », le narrateur entreprend aussi un périple à travers l'œuvre de James Joyce.
Avec ce roman, Enrique Vila-Matas, entre la peinture de l'univers barcelonais et ses réflexions sur l'écriture et la littérature, impose à nouveau, avec un soupçon perceptible d'ironie, son style propre. Prix Médicis étranger 2003 pour Le mal de Montano, il devrait être, dans quelques semaines, accueilli à Nîmes pour y recevoir le Jean-Carrière 2010. Avec une rencontre à la clé.

0 Comentarios:

Publicar un comentario

Suscribirse a Comentarios de la entrada [Atom]

<< Página Principal